Bruxelles poursuit ses demandes d’informations auprès des géants technologiques. Mercredi dernier, c’est à Amazon que la Commission européenne a exigé des précisions sur les mesures mises en place pour se conformer aux nouvelles règles du Digital Services Act européen, entrées en vigueur en août.
Amazon dispose de 3 semaines pour fournir les éléments demandés. La semaine précédente, Bruxelles avait réclamé des informations à Aliexpress.
Le DSA inclut de nouvelles obligations pour les marketplaces. Celles-ci doivent en particulier lutter contre la vente de produits illégaux et de contrefaçons. La Commission souhaite des informations sur les mesures mises en place par Amazon.
Le groupe de Seattle va aussi devoir partager des éléments sur “la conformité des systèmes de recommandation”. Le DSA prévoit en effet que les internautes puissent refuser des systèmes personnalisés, alimentés par des algorithmes analysant leur comportement et leurs intérêts.
Amazon a obtenu la suspension temporaire d’une autre obligation imposée par le DSA : la publication d’un registre publicitaire, rassemblant des informations sur toutes les annonces publiées sur sa plateforme.
Le DSA prévoit des amendes pouvant aller jusqu’à 6% du chiffre d’affaires mondial pour les entreprises ne respectant pas ses directives.
Le mois dernier, Bruxelles avait déjà envoyé des demandes d’informations à Meta, X (l’ancien Twitter) et TikTok.
L’Usine Digitale / 15 novembre 2023
