Andy Jassy déclare se concentrer sur le retour à un « niveau sain de rentabilité »
Lors de l’assemblée annuelle des actionnaires d’Amazon, mercredi 25 mai, la première pour le PDG d’Amazon, Andy Jassy a déclaré que l’entreprise « travaillait dur » pour gérer les coûts élevés liés à l’inflation, à la pandémie et à d’autres facteurs.
« Je suis convaincu que nous nous remettrons sur la bonne voie alors que nous traversons ces deux dernières années incroyablement inhabituelles » a notamment déclaré Andy Jassy. Après que le ralentissement des ventes au détail et la hausse des coûts aient rongé les derniers résultats trimestriels, Andy Jassy assure que la société se concentre sur un retour à un « niveau sain de rentabilité ».
“Nous avons eu des choses inhabituelles ces deux dernières années, certaines plus sous notre contrôle que d’autres”, a déclaré Jassy mercredi. « Les facteurs externes qui étaient peut-être un peu moins sous notre contrôle sont en fait liés à l’inflation, où les coûts du transport aérien, du camionnage, sur l’océan, et du carburant ont tous augmenté de manière très substantielle. Nous travaillons dur pour atténuer ces coûts partout où nous le pouvons ».
Andy Jassy a confirmé qu’Amazon avait l’intention de se défaire d’une partie de son espace d’entrepôt pour diminuer ses capacités excédentaires.
CNBC / 24 mai 2022
Amazon ouvre son premier magasin Amazon Style
Amazon a ouvert mercredi 25 mai son premier magasin de vêtements Amazon Style. Situé à Glendale, en Californie, à environ 16 kilomètres de Los Angeles, il propose des chaussures, des vêtements et des accessoires pour hommes et pour femmes.
Amazon Style propose des produits de différentes marques, comme Lacoste, Tommy Hilfiger, Levi’s, Champion et Steve Madden.
Comme dans tous les marchés qu’il investit, Amazon ne fait rien comme les autres : Amazon Style fait la part belle aux nouvelles technologies, pour optimiser l’expérience de shopping. Ainsi, les acheteurs peuvent utiliser leur téléphone pour scanner les QR codes dans le magasin, pour sélectionner les vêtements qu’ils souhaitent, avec la couleur et la taille voulue.
Cette technologie doit permettre de minimiser les problèmes liés à l’essayage des articles : le bazar d’articles essayés, mais non achetés
Les vêtements choisis peuvent alors être livrés dans une cabine d’essayage, soit directement à la caisse, pour passer à l’achat. Les clients peuvent également payer les articles avec leur compte Amazon.
Dans la pure philosophie d’Amazon, les cabines sont elles-mêmes pensées pour optimiser l’expérience client : elles sont équipées d’un écran tactile permettant aux clients de demander de nouveaux articles à essayer, sans se déplacer.
Plus tôt cette année, Amazon a annoncé qu’il allait fermer ses librairies physiques, pour se concentrer sur ses magasins Amazon Fresh et Amazon Style.
Siecle Digital / 27 mai 2022
Perspectives de croissance pour le e-commerce aux USA et pour les vendeurs sur Amazon en 2022
Selon une récente enquête menée par Yottaa, 87% des dirigeants d’entreprise de e-commerce aux États-Unis visent une augmentation de 5 à 15% des taux de conversion cette année. Plus de 50% d’entre eux ont déclaré que leurs revenus avaient augmenté de 26 à 50% en 2021 par rapport à 2020.
L’optimisation des retours sur investissement technologiques (56%), l’amélioration de l’expérience d’achat en ligne (56%) et la réduction des temps de chargement des pages (47%) figurent parmi les principales initiatives des entreprises du e-commerce.
En examinant les investissements prévus dans le commerce électronique pour 2022, l’enquête a révélé qu’environ huit répondants sur 10 investissent de 25 % à 50 % de plus dans l’acquisition de clients que les années précédentes. C’est une augmentation de 125 000 $ par mois pour les répondants moyens.
Une autre enquête de janvier auprès des détaillants en e-commerce, réalisée par RSR Research et Coveo Solutions, révèle que l’acquisition d’un nouveau trafic sur le site est la priorité absolue (83 %), bien plus que de générer davantage de conversions sur site (59 %).
Cette enquête révèle d’autres aspects importants de la vision d’Amazon par les détaillants : plus de la moitié (55%) des répondants ont déclaré qu’ils rendaient tout disponible à la fois sur leur propre et sur Amazon. 23 % vendent une partie de leur gamme de produits via Amazon et 6 % vendent via Amazon dans certaines zones géographiques.
Sur les 16 % restants qui ne vendent pas actuellement via Amazon, 10 % envisagent de le faire et seulement 6 % n’ont pas l’intention de vendre via Amazon. L’enquête a également révélé que le point de départ le plus important pour les parcours d’achat des clients des répondants est Amazon (34 %), suivi de leurs propres sites Web (28 %).
Chain Store Age / 23 mai 2022
Le volume de colis expédiés a atteint un niveau record aux États-Unis en 2021
Le volume de colis aux États-Unis a augmenté de 6% en 2021, pour atteindre un niveau record de 21,5 milliards, selon un rapport publié par le Pitney Bowes Parcel Shipping Index.
Selon ce rapport, USPS représente 32% du marché, suivi par UPS (24%), FedEx (22%) et Amazon Logistics (19%).
Le volume de colis d’USPS est passé de 7,3 milliards en 2020 à 6,9 milliards l’an dernier. UPS et FedEx ont livré respectivement 5,3 milliards et 4,2 milliards de colis l’an dernier, contre 4,9 et 3,7 milliards en 2020.
Les commandes d’Amazon ont représenté 8,4 milliards de colis, dont 57% ont été livrés par l’entreprise, le reste étant livré par des sociétés tierces.
Les transporteurs ont vu leurs revenus collectifs augmenter de 16% en 2021, pour atteindre 163 milliards de dollars.
Le rapport complet est disponible ici.
Chain Store Age / 23 mai 2022
Amazon a-t-il trouvé son quatrième pilier ?
Il y a un an, la dernière question posée à Jeff Bezos lors de sa dernière assemblée des actionnaires en tant que PDG de l’entreprise était importante. C’était, en substance : Amazon a-t-il trouvé le quatrième pilier de son activité ?
A l’époque, Jeff Bezos avait répondu non. Cependant, avait-il ajouté, il y a « beaucoup de prétendants ».
En 2014, dans sa lettre aux actionnaires, Jeff Bezos décrivait quatre caractéristiques de ce qu’il appelait une entreprise rêveuse : « Les clients l’adorent, elle peut atteindre une très grande taille, elle a de forts rendements sur le capital, et elle est durable dans le temps – avec le potentiel de durer des décennies ».
Jeff Bezos estimait en 2014 qu’Amazon avait 3 entités qui cochaient toutes les cases : Marketplace, Prime et Amazon Web Services.
En 2021, Bezos déclarait ceci : « À mon avis, il serait prématuré de déclarer quoi que ce soit comme quatrième ou cinquième pilier à ce stade ». Mais nous avons beaucoup de prétendants. Pour n’en citer que quelques-uns : vous pouvez penser à des choses comme Amazon Alexa et Amazon Studios, et il y en a bien d’autres. Vous pouvez être sûr d’une chose : nous travaillerons très dur pour faire de ces choses nos prochains piliers. »
C’est une question importante que les actionnaires d’Amazon doivent considérer, car elle témoigne de la capacité de l’entreprise à maintenir et à développer son activité globale à long terme. Voici quelques-uns des principaux prétendants :
- Amazon Studios est souvent mentionné, d’autant plus que la société a conclu son acquisition de MGM depuis que Bezos a désigné cette entreprise comme un concurrent. (Cet accord de 8,5 milliards de dollars venait d’être annoncé avant l’assemblée annuelle de l’année dernière .) Mais Amazon Studios est si étroitement lié à Prime, en tant qu’avantage pour les abonnés, qu’il est difficile de cocher la case « fort retour sur capital » sur une base autonome. Cela ressemble plus à un contrefort pour un pilier existant.
- L’activité publicitaire d’Amazon atteint la barre du retour sur capital, générant plus de 31 milliards de dollars de revenus en 2021. Mais les clients aiment-ils cette entreprise ? Pas vraiment. De nombreux détaillants tiers qui font de la publicité sur Amazon le considèrent comme un coût nécessaire pour faire des affaires.
- L’expédition et la logistique : Oui, cela est étroitement lié à deux piliers existants, Marketplace et Prime, mais de plus en plus, Amazon se positionne pour offrir des services d’expédition au-delà des articles sur Amazon.com, comme en témoigne le programme « Buy with Prime » annoncé par la société le mois dernier. Compte tenu des milliards investis par l’entreprise dans ce domaine, il est logique qu’Amazon suive le plan AWS, transformant son infrastructure interne en une entreprise autonome à part entière.
GeekWire / 24 mai 2022
Le Space Accelerator d’Amazon Web Services booste 10 start-ups
Pour les 10 start-ups qui participent au second Space Accelerator d’Amazon Web Services (AWS), le ciel n’est pas la limite !
Parmi elles, une entreprise construit la prochaine génération de satellites à ultra-haute résolution pour l’observation de la Terre. Une autre startup développe des systèmes de propulsion électrique pour engins spatiaux et satellites en orbite terrestre basse. Et encore une autre entreprise travaille sur un nouveau type de capsule spatiale qui pourrait un jour transporter du fret et de l’équipage sur la lune.
« Les finalistes de cette année ont présenté des idées pionnières pour récolter des informations précieuses depuis les profondeurs de l’océan à la surface de la lune, et presque partout entre les deux » , a déclaré Clint Crosier, directeur d’ AWS pour les solutions aérospatiales et satellites, dans un article de blog.
Des centaines de start-ups ont tenté de participer à la deuxième année du programme Space Accelerator. AWS a sélectionné 10 finalistes.
Au cours de quatre semaines à partir de juin, chacune des 10 startups recevra un soutien au développement commercial et à la stratégie d’AlchemistX, une formation spécialisée en gestion et traitement de données d’AWS, un mentorat individualisé d’experts d’AWS sur le domaine spatial et des sujets techniques, et jusqu’à 100 000$ en crédits promotionnels AWS via AWS Activate .
GeekWire / 24 mai 2022
La banque d’investissement Jefferies passe sur le cloud avec Amazon Web Services
La banque d’investissement américaine Jefferies, basée à New York, a signé un accord avec Amazon Web Services (AWS) pour transférer ses principales activités commerciales sur le cloud proposé par Amazon.
Cet accord de quatre ans fait suite à une décision analogue prise par Nasdaq Inc. qui a choisi de transférer ses services de négociation nord-américains vers le cloud d’AWS en 2021.
Le directeur de l’information du groupe Jefferies, Vikram Dewan, a déclaré que le transfert des données de la banque d’investissement et de sa plateforme de trading vers le cloud « prendra des années… parce que nous voulons le faire de manière sûre ».
Bloomberg / 24 mai 2022
Vite dits
- Jacinda Ardern, la première ministre de la Nouvelle-Zélande, a visité le siège d’Amazon à Seattle.
- Doctolib explique son choix d’Amazon Web Services pour héberger ses données.
- Marie Husser, la DRH d’Amazon France, détaille la philosophie du recrutement chez Amazon.
