Il a fallu 5 ans au e-commerce américain pour atteindre à nouveau ses niveaux record datant du printemps 2020, à l’époque du 1er confinement lié à la pandémie de COVID-19. C’est ce que dévoile le dernier rapport trimestriel du Department of Commerce.
Le e-commerce représente désormais 16.3% du total des ventes au détail aux États-Unis, soit exactement le même niveau atteint au 2e trimestre 2020, à l’époque du confinement.
Si certains géants du secteur avaient misé sur une accélération perpétuelle du e-commerce, ils ont pu être relativement déçus : le retour au sommet atteint en 2020 a pu paraître lent et régulier.
Pourtant, il est à rappeler que le sommet atteint en 2020 avait eu lieu dans un contexte de confinement : le e-commerce représentait bien souvent, pour la majorité de la population, l’unique solution d’achat. Il en va bien différemment aujourd’hui, et pourtant, les gens achètent autant via le commerce électronique qu’à l’époque du confinement !
Entre temps, et après une croissance fulgurante de 42% en 2020, le e-commerce a d’abord chuté, suite à la réouverture des magasins physiques, puis a continuellement progressé jusqu’à aujourd’hui. L’adoption du e-commerce par les consommateurs est authentique et durable. Elle est la résultante d’un choix, d’une préférence, et non plus d’une nécessité.
Il est à noter que la bataille entre commerce physique et électronique n’est pas un jeu à somme nulle : les deux parts de marché ont augmenté de façon spectaculaire. Le e-commerce s’accapare des parts de marché grâce à une expansion du commerce de détail total, plutôt qu’en cannibalisant le commerce physique.
Marketplace Pulse / 21 août 2025
