
Plus des ⅔ des vendeurs sur Amazon n’opèrent que sur une seule marketplace
Alors qu’Amazon compte désormais 23 marketplaces dans le monde – depuis l’ouverture de amazon.ie en Irlande – la plupart des vendeurs ne sont actifs que dans un seul pays. Pourquoi ?

Une récente étude menée par Marketplace Pulse révèle que 69% des vendeurs opèrent sur une seule marketplace. Cette tendance est d’ailleurs plus marquée aux États-Unis, où moins de 1% des vendeurs opèrent au-delà de l’Amérique du Nord.
Le géant du e-commerce a pourtant mis en place de nombreux outils visant à faciliter le déploiement à l’international pour les vendeurs tiers : des comptes unifiés à l’échelle mondiale, la création automatisée de listings internationaux, des stratégies de tarification mondiales ou encore les infrastructures de stockage et de livraison internationales.
Malgré ces efforts, beaucoup de vendeurs ne franchissent pas les frontières de leur pays d’origine. En cause, d’une part, la complexité réglementaire. Cette raison s’est notamment accentuée en Europe, avec le Brexit. Mais cette raison ne doit pas en cacher une autre : la grande disparité des tailles des différentes marketplaces s’avère une raison de fond majeure.
Pour un vendeur américain, le coût et les efforts que représente le développement à l’international s’avèrent souvent disproportionnés par rapport au gain à aller chercher au-delà des frontières d’amazon.com. Beaucoup concluent que le marché américain à lui seul offre les meilleures opportunités.
Si Amazon a su construire une infrastructure de vente au détail qui simplifie la vente à l’international, les réalités culturelles et réglementaires demeurent : beaucoup de vendeurs trouvent toujours plus facile de rester en territoire familier.
L’e-commerce international sur les différentes marketplaces d’Amazon reste une aspiration pour la plupart des vendeurs tiers. L’agence Krooga est là pour les aider à atteindre leurs objectifs.
Marketplace Pulse / 27 mars 2025
Le chiffre de la semaine
15 Millions
En 2024, Amazon a saisi plus de 15 millions de produits contrefaits.
La douane française et Amazon main dans la main dans la lutte contre la contrefaçon
Le géant du e-commerce et l’autorité douanière hexagonale ont signé un nouveau protocole d’accord pour renforcer leur coopération. Objectif affiché : lutter contre la contrefaçon, et défendre les consommateurs tout autant que les marques.

Avec le nouveau protocole signé entre Amazon et la douane française, les deux entités veulent faciliter le partage d’informations et favoriser la menée d’opérations conjointes. Cette collaboration doit viser l’éradication de la contrefaçon de la chaîne d’approvisionnement mondiale, en identifiant les acteurs de ces pratiques, en conduisant des enquêtes et en poursuivant les justiciables.
Selon Yohann Bénard, directeur des affaires publiques Europe, Digital Amazon, « le secteur privé et les autorités publiques doivent travailler main dans la main, et ce partenariat avec la Douane française témoigne de notre engagement à protéger les consommateurs et les marques ».
Amazon affirme avoir investi plus d’un milliard de dollars l’an dernier, et employer des milliers de collaborateurs dans la lutte contre la contrefaçon, la fraude et d’autres formes d’abus.
Toujours selon l’entreprise américaine, l’utilisation de technologies basées sur l’IA a permis de bloquer plus de 99% des annonces suspectes.
En 2024, Amazon a saisi plus de 15 millions de produits contrefaits.
About Amazon / 26 mars 2025
Pour aller plus loin
- Amazon améliore encore sa collaboration avec les marques dans la lutte contre la contrefaçon ;
- Amazon lance un nouveau programme de lutte contre les contrefaçons aux États-Unis.
Vite Dits
- La nouvelle fonctionnalité d’Amazon Q dans QuickSight fait de chaque employé son propre analyste de données ;
- Amazon renforce sa présence en Espagne, avec 28 000 employés ;
- Fin de la brouille entre Nokia et Amazon au sujet de brevets utilisés dans le streaming.
Les GAFAM et des géants industriels soutiennent le triplement des capacités nucléaires dans le monde d’ici 2050
Les GAFAM sont rejoints par de plus en plus d’entreprises dans leur engagement pour soutenir le triplement des capacités nucléaires dans le monde à l’horizon 2050.

Fin 2024, les géants de la Technologie américaine avaient manifesté leur intérêt pour les sources d’énergie nucléaire, dans le but d’alimenter leurs centres de données, gourmands en ressources énergétiques.
Amazon, Google et Meta sont maintenant rejoints par des géants industriels, comme Dow (chimie), Occidental petroleum (oil&gas), ou encore Allseas (parapétrolier). Ces entreprises ont signé un engagement soutenant l’objectif de tripler la capacité nucléaire mondiale d’ici 2050.
La présentation officielle de l’engagement a eu lieu le 12 mars 2025 à l’occasion d’un événement coorganisé par World Nuclear Association et Urenco à la CERAWeek 2025 qui s’est déroulé au Texas.
31 pays, dont la France, 120 entreprises de l’industrie nucléaire et 14 grandes banques et institutions financières, dont BNP Paribs, Crédit Agricole et Société Générale, ont déjà annoncé leur engagement dans le soutien de cet objectif.
RGN / 31 mars 2025
Amazon lance Nova Act, un modèle d’IA pour créer des agents capables d’effectuer des tâches de façon autonome sur le web
Amazon a récemment dévoilé Nova Act, un nouveau modèle d’intelligence artificielle conçu pour effectuer des tâches de manière autonome au sein d’un navigateur web. Ce développement positionne Amazon plus fermement dans la course aux agents IA capables d’interagir avec des interfaces web sans intervention humaine directe.

Nova Act est un modèle d’IA développé par le laboratoire AGI de San Francisco d’Amazon. Ce modèle est conçu pour aider les développeurs à créer des agents capables d’accomplir des tâches étape par étape dans un navigateur web.
Fonctionnalités clés
- Navigation autonome : Nova Act peut effectuer des recherches en ligne, effectuer des achats, planifier des tâches et suivre des instructions détaillées, comme ignorer les offres d’assurance lors d’un achat.
- Interaction avec l’interface utilisateur : Le modèle est conçu pour gérer des éléments d’interface qui posent souvent problème à d’autres systèmes, tels que les menus déroulants, les sélecteurs de dates et les boîtes de dialogue contextuelles.
- Intégration avec Alexa Plus : Nova Act est en cours d’intégration dans la version améliorée de l’assistant vocal Alexa Plus, augmentant ainsi ses capacités à effectuer des tâches en ligne pour les utilisateurs.
Outils pour les développeurs
Amazon a lancé le SDK Nova Act, un ensemble d’outils permettant aux développeurs de créer des agents capables de naviguer de manière autonome sur le web et d’effectuer des actions spécifiques. Ce SDK est disponible en aperçu via nova.amazon.com, une nouvelle plateforme visant à faciliter l’exploration des modèles fondamentaux d’Amazon Nova.
Objectifs à long terme
Le laboratoire AGI d’Amazon envisage que des agents comme Nova Act puissent, à terme, accomplir des tâches complexes et multi-étapes, telles que l’organisation d’un mariage ou la gestion de tâches informatiques complexes, afin d’accroître la productivité dans divers scénarios.
Avec le lancement de Nova Act, Amazon franchit une étape significative dans le domaine des agents IA autonomes, offrant aux développeurs les outils nécessaires pour créer des systèmes capables d’interagir de manière indépendante avec le web, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles applications et améliorations en termes de productivité.
GeekWire / 31 mars 2025
Pour aller plus loin
- Amazon lance Nova, une nouvelle génération de modèles de base d’IA
- AWS & l’innovation en santé : trois acteurs français s’appuient sur le cloud pour transformer l’avenir