Bien que les passagers se font plus rares dans les aéroports américains depuis le début de la pandémie, la baisse d’activité sur les pistes de décollage n’est pas si apparente, en tout cas pas sur celles de l’aéroport international de Cincinnati/Northern Kentucky (aussi appelé CVG). Avec 4000 tonnes de marchandises gérées quotidiennement, CVG est l’un des plus gros aéroports de fret du pays, et s’apprête à passer à la vitesse supérieure.
Amazon Air y fait construire un hub de fret de 798 000 pieds carrés (environ 75 000 mètres carrés), un parking de 7 étages, et suffisamment de place pour accueillir 20 avions. Ce nouveau hub doit ouvrir à l’automne prochain. Et ce n’est qu’une première étape, puisqu’ à terme, Amazon s’est engagé à tripler cet espace, pour un investissement total de 1,5 milliard de dollars. Cet investissement colossal témoigne de la force d’Amazon en tant que plus grand commerçant en ligne du pays, et de sa détermination à livrer toujours plus rapidement.
Ce hub sera le centre du réseau national de transport aérien d’Amazon Air, qui compte à ce jour plus de 70 avions, et des centaines de vols quotidiens vers 35 villes aux États-Unis. Amazon Air prévoit de construire ou d’agrandir d’autres installations de fret à travers le pays pour gérer le nombre croissant de livraisons. La compagnie est la cause majeure de toutes les nouvelles constructions d’infrastructures de fret aérien aux États-Unis.
The New York Times / 12 janvier 2021