Amazon échappe à une enquête approfondie du régulateur britannique concernant son partenariat avec l’entreprise d’IA générative Anthropic. Amazon utilise largement Claude – le modèle d’IA générative d’Anthropic – dans ses diverses solutions, comme Alexa, ou ses différents chatbots.
En avril dernier, l’Autorité britannique de la concurrence et des Marcjés (CMA) ouvrait une enquête de fusion de phase 1 concernant le partenariat entre Amazon et Anthropic, qui comprend un investissement de 4 milliards de dollars. Mais aujourd’hui, elle se met en retrait, et affirme ne pas approfondir l’enquête, car cela « ne relève pas de sa compétence ».
Après l’investissement total d’Amazon de 4 milliards de dollars dans la start-up Anthropic, la CMA avait enjoint les deux entreprises à présenter leurs arguments concernant leur rapprochement stratégique. En août, la CMA avait ouvert une enquête concernant un fait de potentielle fusion entre els deux sociétés.
Plus tôt ce mois-ci, deux autres entreprises du secteur ont échappé aux griffes des autorités de régulation antitrust. Il s’agit de Microsoft et Inflection AI, le premier ayant conclu un accord « de licence » de 650 millions de dollars avec le second, permettant à la firme de Redmond d’utiliser les modèles d’IA générative de la start-up. Seul (gros) hic : Microsoft en a profité pour débaucher la majorité des salariés et dirigeants d’Inflection AI.
Les deux sociétés ont finalement bénéficié d’une décision de la Cour de Justice de l’Union européenne en leur faveur.
L’Usine Digitale / 30 septembre 2024