
Amazon grignote tout, sauf l’alimentaire
Une étude publiée par PYMNTS aux États-Unis s’attarde sur la compétition au sommet entre Amazon et Walmart. Une image vaut mieux que 100 mots.

Les petites vagues vertes, ce sont les parts de marché d’Amazon chaque 4e trimestre : invariablement, elles explosent. Et ce qui est intéressant, c’est l’effet anti-retour de ces vagues : à chaque fois, le 1er trimestre qui suit est plus haut que le 3e trimestre de l’année précédente. Une vraie dynamique de fond, impossible d’aller contre le courant.
A l’inverse, la courbe des parts de marché de Walmart est stable, peu encline aux variations saisonnières. Car le fond de commerce de Walmart, c’est l’épicerie. Et il se trouve que les consommateurs américains mangent tout au long de l’année.
Amazon, lui, se taille la part du lion sur à peu près toutes les autres catégories, à commencer par celles qui font du chiffre pendant les fêtes : électronique, articles de sport et de loisir, vêtements, etc.
Walmart résiste sur son cœur de métier.
Amazon se développe à peu près partout ailleurs
Et avec Amazon Now, son nouveau service de livraison en 30 minutes pour les produits du quotidien, étendu à plus de 2 300 villes aux États-Unis, la firme fondée par Jeff Bezos ne veut plus laisser aucune miette.
PYMNTS / Décembre 2025
Amazon contre Perplexity : le débat clé sur l’identité des agents d’IA est lancé
Le conflit opposant Amazon à la start-up Perplexity dépasse largement un simple différend commercial. Il marque l’ouverture d’un débat fondamental sur l’avenir des agents d’intelligence artificielle. Ces assistants sont capables d’agir de manière autonome sur le web, jusqu’à effectuer des achats ou interagir avec des services en ligne au nom des utilisateurs.

Amazon reproche à Perplexity de permettre à son agent IA, intégré au navigateur Comet, d’automatiser des achats sur sa plateforme sans autorisation explicite ni identification claire. Selon Amazon, ces pratiques posent des risques majeurs en matière de sécurité, de protection des données et de conformité, en contournant les règles conçues pour les utilisateurs humains.
Dans cette affaire, deux organisations à but non lucratif ont pris position en faveur d’Amazon en déposant un amicus brief. Leur message est clair : les agents d’IA doivent être légalement tenus de s’identifier comme tels lorsqu’ils interagissent avec des plateformes tierces.
Tyler Whitmer, directeur de Legal Advocates for Safe Science and Technology (LASST), résume l’enjeu :
« Avec la généralisation des agents d’IA, il est essentiel qu’ils soient tenus de s’identifier comme tels. De solides raisons commerciales et de sécurité justifient cette mesure, mais elle est aussi nécessaire pour empêcher les agents de fausser le débat public et de nuire à la participation démocratique. »
Selon lui, les bots algorithmiques actuels posent déjà problème, mais l’arrivée d’agents autonomes pilotés par des modèles d’apprentissage automatique pourrait avoir des conséquences bien plus graves, notamment en matière de désinformation, de manipulation de l’opinion et d’érosion de la confiance numérique.
Le débat dépasse donc le e-commerce. Il touche à la manière dont les sociétés vont encadrer l’action d’agents logiciels capables d’agir, de décider et d’influencer à grande échelle. Faut-il leur accorder une liberté totale au nom de l’innovation, des droits des utilisateurs, ou imposer des règles strictes d’identification et de transparence ?
La décision issue de ce bras de fer entre Amazon et Perplexity pourrait faire jurisprudence et façonner les règles du jeu de l’Internet agentique, à la croisée de la technologie, de la sécurité et de la démocratie.
Forbes / 22 décembre 2025
Amazon lance Alexa+ en portail web
Alexa+ existait déjà sur la gamme d’appareils compatibles, à commencer par les appareils Echo, et en application mobile. Amazon lance, en version bêta, aux États-Unis, le site web à proprement parler. Les premières impressions sont positives.

Le portail web Alexa+ permet aux utilisateurs d’interagir avec Alexia grâce à leur clavier d’ordinateur, comme cela est possible avec d’autres chatbots bien connus : accéder et poursuivre des conversations, en démarrer de nouvelles, passer d’une conversation vocale à une conversation écrite, etc.
Selon Todd Bishop, journaliste spécialisé pour GeekWire, l’expérience sur ordinateur est un vrai plus. Il est plus facile de modifier des paramètres spécifiques, comme un rappel familial, de télécharger des documents, d’interagir avec la domotique à la maison, comme, par exemple, visionner les vidéos captées par les caméras Ring.
Les clics et le clavier permettent un niveau de précision difficile à atteindre avec les seules commandes vocales.
Pour Todd Bishop, Alexa+ ne va pas remplacer ChatGPT, Claude, Perplexity ou Gemini, qui sont davantage liés aux taches de travail. Alexa+ peut en revanche faire la différence au niveau de l’utilisation familiale. Plus Amazon parviendra à centraliser toutes les informations au sein de son portail web, plus celui-ci sera utile.
GeekWire / 18 décembre 2025
CHIFFRE DE LA SMEAINE
1 800
Amazon annonce avoir bloqué 1 800 candidatures trompeuses de nord-coréens travaillant dans des fermes d’ordinateurs, installées aux USA, mais contrôlées depuis l’étranger. Source
IMAGE DE LA SEMAINE
Andy Jassy annonce du changement à la tête de l’IA d’Amazon
Le PDG d’Amazon a annoncé le départ de Rohit Prasad, responsable de l’intelligence artificielle générale (AGI). L’AGI va être intégrée dans une division plus large, incluant les équipes de conception de puces et de recherche en informatique quantique.
Cette nouvelle entité va être dirigée par Peter DeSantis. Après 27 passées chez Amazon, Peter DeSantis devient un nouvel homme fort d’Amazon.
Le successeur d’Andy Jassy ?
VITE DITS
- Amazon investit 800 000 $ pour la formation en intelligence artificielle de 500 000 élèves aux USA ;
- Ces livres illégaux en vente libre chez Amazon et Cultura ;
- Amazon va louer une partie de son catalogue Prime Video à Netflix, dont la saga James Bonde.
- Dans un entrepôt robotisé d’Amazon, l’algorithme dicte la cadence des fêtes ;
- Livres : ce que change vraiment la décision de l’Europe pour Amazon.




