Revue de Presse

Revue de presse du 6 mai

By mai 6, 2025 No Comments

Comment Amazon a géré la pénurie de GPU

Selon des documents internes que s’est procuré Business Insider, Amazon a mis en place une plateforme destinée à répartir le plus efficacement possible les précieux processeurs graphiques (GPU).

pénurie GPU Amazon
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L’an dernier, Amazon s’est retrouvé confronté à une pénurie critique en processeurs graphiques, menaçant les développements de ses projets IA, notoirement gourmands en ressources informatiques.

Le pic de cette pénurie a été atteint en décembre. Plus de 1 000 instances AWS P5 contenant jusqu’à huit GPU Nvidia H100 manquent à l’appel. Les prévisions internes ne tablaient alors que sur une amélioration progressive courant 2025.

Le projet Greenland

L’entreprise a alors mis en place le projet Greenland : une plateforme destinée à répartir les GPU entre les équipes, dans le but de maximiser leur utilisation, et de les réaffecter en cas de sous-utilisation.

Cette plateforme est régie selon des principes stricts. Toute demande interne de GPU doit s’accompagner d’un justificatif de retour sur investissement (ROI). Ainsi, chaque projet est évalué et priorisé en fonction de critères précis : maturité de l’initiative ou encore potentiel de rentabilité par GPU.

Les GPU sont considérés comme trop précieux pour être attribués selon le principe du « premier arrivé premier servi ». Ils doivent être utilisés en priorité pour les projets les plus susceptibles de générer une croissance du cash flow à long terme.

En parallèle à ces initiatives, Amazon développe ses propres puces Trainium. Celles-ci doivent prendre le relais, avec une montée en puissance prévue pour fin 2025.

Aujourd’hui, Amazon a confirmé que ses équipes disposent d’un plein accès aux GPU via AWS : « Nous avons la capacité nécessaire pour continuer à innover, assure un porte-parole à Business Insider.

Silicon / 24 avril 2025


Des pick-up électriques à 25 000 $ bientôt sur Amazon ?

Slate est une nouvelle marque américaine de véhicules électriques, soutenue par d’anciens dirigeants d’Amazon, et, selon certaines sources, par la famille Bezos. La société va commercialiser des véhicules minimalistes à tarifs compétitifs, pauvres en options, mais extrêmement personnalisables en mode Do It Yourself (DIY). Seront-ils disponibles à la vente sur Amazon ?

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Source : Robert Way / Shutterstock.com

Les fondateurs de Slate, Jeff Wilke, l’ancien PDG d’Amazon, ainsi que Miles Arnone, un ancien camarade du MIT, ont un objectif qui fait écho à celui de Ford en son temps : fabriquer un véhicule pour les travailleurs américains de tous les horizons, bon marché, fiable et efficace.

Selon certaines sources, Bezos, par l’intermédiaire de son family office, détiendrait une participation passive.

Le début de la production est prévu pour fin 2026.

Avantage non négligeable en ces temps de guerres douanières, toutes les pièces sont fabriquées aux États-Unis – sauf certains articles comme les pneus. Autre point positif quant à la rentabilité de la production, l’absence d’options rend l’assemblage beaucoup plus simple en usine, le tout en encombrement réduit.

Le deuxième point clé quant à la rentabilité de l’activité réside dans la possibilité de personnalisation grâce à l’achat de pièces à bricoler soi-même sur son véhicule. 

Il n’est pas encore précisé si les pièces de personnalisation, ainsi que les véhicules eux-mêmes, seront disponibles ou non sur Amazon. Mais que des modèles Hyundai sont déjà disponibles sur Amazon Auto, la probabilité d’y voir Slate à l’avenir est assez grande !

Yahoo!finance / 26 avril 2025


Recherche sur de nouveaux matériaux plastiques au laboratoire de développement durable d’Amazon

Situé près des grands stades de sport de Seattle, le laboratoire de développement durable d’Amazon est au cœur de la recherche de super plastiques, des « biopolyesters » à base de plantes. Le but : remplacer à large échelle les plastiques à base de combustibles fossiles.

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Source : Skorzewiak / Shutterstock.com

Fidèle à ses habitudes, le géant du e-commerce ne cherche pas uniquement à améliorer un produit préexistant : l’ambition est de réinventer l’ensemble du système d’emballage alimentaire, des matériaux à la collecte des déchets, en passant par le recyclage et la réutilisation des plastiques écologiques.

Les nouveaux plastiques testés au laboratoire doivent donc répondre à de multiples exigences : recyclables, biodégradables, préserver la fraîcheur des fruits et légumes… et compétitifs en termes de coûts, afin d’être utilisés par de multiples marques.

Les utilisateurs finaux potentiels de l’emballage comprennent Amazon Fresh, le service de livraison d’épicerie et les supermarchés de l’entreprise ; sa filiale d’épicerie Whole Foods ; ainsi que toute autre entreprise à la recherche de solutions respectueuses de l’environnement.

Les promesses environnementales d’Amazon

Le géant de Seattle a promis de réduire ses émissions climatiques à zéro émission nette de carbone d’ici 2040. A ce jour, elles ont augmenté de 19% depuis son engagement en 2019. Mais tout n’est pas noir : son empreinte carbone a diminué de 3% en 2023 par rapport à l’année précédente. L’adoption de plastiques plus écologiques pourrait contribuer à atteindre ses objectifs carbone.

Le laboratoire de matériaux d’Amazon s’associe à plusieurs entreprises dans le monde qui produisent des biopolyesters, qui peuvent être fabriqués à partir de produits tels que l’huile végétale et différents types de sucre, ou de matières premières non comestibles, telles que les tiges et les cosses de maïs et d’autres déchets agricoles.

Les fabricants fournissent des échantillons dont les chercheurs d’Amazon testent la durabilité et les performances dans des conditions très variées.

Il faudra du temps avant que les plastiques à base de plantes ne deviennent plus courants, fait observer Alan Jacobsen, directeur des sciences des matériaux et de l’énergie chez Amazon, avant de poursuivre : «Peut-être que dans les deux prochaines années, il n’y aura pas beaucoup de changement, a-t-il dit. « Mais dans dix ans, je suis très optimiste. »

GeekWire / 28 avril 2025


Glacier, une start-up soutenue par Amazon et développant des robots de recyclage obtient 16 millions de dollars

Le monde est confronté à un problème global de production de déchets : celle-ci devrait presque doubler d’ici 2050, pour atteindre 3,8 milliards de tonnes par an, selon les Nations Unies. La première réponse à ce problème consiste dans la réduction de production de déchets. La seconde étant le recyclage. Mais cette solution ne va pas sans d’autres problèmes, que tente de résoudre la start-up Glacier, au moyen de l’IA.

robot recyclage IA
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Un des problèmes du recyclage tient à ses coûts. Pour parvenir à les diminuer, Glacier construit des bras automatisés, peu coûteux, et contrôlés par vision par ordinateur, pour trier plus de 30 types de matières recyclables. Plusieurs grandes municipalités américaines ont adopté les robots développés par Glacier, comme Los Angeles, San Francisco, Chicago ou encore Detroit et Seattle.

Alors que les centres de récupération des matériaux sont saturés, l’entreprise cherche à étendre le déploiement de ses robots à d’autres municipalités. A cette fin, elle a récemment levé 16 millions de dollars.

Uns solution au turn-over massif en centre de tri

« L’IA devient vraiment puissante, capable de distinguer des choses au-delà de ce que les gens peuvent même remarquer. »

Areeb Malik, directeur technique et cofondateur de Glacier

Ces robots peuvent également s’avérer être une solution au taux de rotation très élevé du secteur du tri. Une entreprise de tri ambulant (ERM) doit généralement recruter cinq fois par an pour un seul poste de trieur.

Avec suffisamment de robots, les taux de recyclage devraient s’améliorer, ne serait-ce que parce que les robots sont plus rapides et plus efficaces pour distinguer les matières recyclables des déchets.

TechCrunch / 28 avril 2025


Chiffre de la semaine

9 milliards

Amazon a livré plus de 9 milliards d’articles le jour même ou le lendemain en 2024.


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