Vidéo : Jeff Bezos dans un long entretien, « très optimiste » à propos de Trump… et d’Amazon
Jeff Bezos a accordé un rare et long entretien à Andrew Ross Sorkin, le célèbre journaliste financier du New York Times, lors du DealBook Summit, qui a également accueilli Sundar PIchai, le PDG de Google, Sam Altman, le PDG d’OpenAI, Jerome Powell, le président de la réserve fédérale, ou encore Serena Williams.
Le fondateur d’Amazon a profité de l’occasion pour aborder divers sujets avec son interlocuteur, comme son désir de travailler avec Donald Trump, de sa concurrence avec Elon Musk, ou de la façon dont il continue de s’investir dans les affaires d’Amazon.
Concernant le nouveau mandat de Trump, Bezos a déclaré qu’il était « très optimiste », quand bien même le président élu s’en était régulièrement pris à lui lors de son premier mandat.
« Il semble avoir beaucoup d’énergie à consacrer à la réduction de la réglementation. Si je peux l’aider à y parvenir, je le ferai, car nous avons trop de réglementations dans ce pays. »
Jeff Bezos
Voici quelques points à retenir de cette interview :
Blue Origin : « D’un point de vue commercial, d’un point de vue des rendements financiers, je pense que ce sera la meilleure entreprise dans laquelle j’ai jamais été impliqué », a déclaré Bezos. « Plus grande qu’Amazon ? », a répondu Sorkin. « Oui », a déclaré Bezos – une grande proclamation, compte tenu de la capitalisation boursière de 2,3 billions de dollars d’Amazon.
Amazon : Trois ans après avoir quitté son poste de PDG de l’entreprise qu’il a fondée, Bezos, qui est toujours président exécutif, a déclaré qu’il n’avait jamais travaillé aussi dur pour l’entreprise. « Cette histoire de retraite, je me suis avéré extrêmement nul ». Je serai toujours là pour aider, et en ce moment, j’y consacre beaucoup de temps, car c’est aussi super intéressant. »
L’IA : Bezos a déclaré que 95 % de ce qu’il travaille actuellement chez Amazon relève de l’intelligence artificielle. « Nous travaillons littéralement sur 1 000 applications en interne ». Il en a profité pour faire la promotion du nouvel ensemble de modèles de base de l’IA, « Nova », présenté la semaine dernière par Amazon.
GeekWire / 4 décembre 2024
Amazon Autos : Achetez votre voiture Hyundai en quelques clics
Les clients de 48 villes américaines peuvent acheter des véhicules Hyundai neufs auprès de leur concessionnaire participant local directement sur Amazon.
Amazon entre sur le marché automobile, avec Amazon Autos, un service qui permet d’acheter, de financer et de récupérer un nouveau véhicule Hyundai avec la facilité habituelle des achats sur le site du géant du commerce électronique.
Un peu plus d’un an après l’annonce du partenariat stratégique avec Hyundai, le lancement officiel est la concrétisation de la volonté d’Amazon d’essayer de simplifier l’une des transactions de vente au détail les plus complexes.
« Avec Amazon Autos, nous apportons la simplicité et la facilité que les clients attendent d’Amazon pour l’achat de voitures, l’un de leurs plus gros achats, tout en offrant aux concessionnaires un nouveau canal pour se connecter à un large public. », a déclaré Fan Jin, directeur mondial d’Amazon Autos, dans un communiqué.
Amazon Autos permet de rechercher des voitures parmi celles disponibles, d’obtenir une évaluation instantanée de son ancien véhicule à échanger, de consulter les tarifs de façon transparente, d’obtenir des solutions de financement, de payer en ligne et de planifier un rendez-vous de type pick and collect chez le concessionnaire.
L’expérience Amazon habituelle est aussi de mise : avis clients, avis sur les veneurs – ici les concessionnaires – et ajout au panier. Ce processus s’inspire également de celui de certains constructeurs, comme Tesla et Rivian, qui vendent également via leur site Web.
Selon Tom Voelk, journaliste spécialiste de l’industrie automobile, cette décision d’Amazon est « tout simplement logique » : « C’est ce que le consommateur veut, n’est-ce pas ? Il veut une expérience facile. Il veut simplement la voiture qu’il veut, à un prix raisonnable. »
GeekWire / 10 décembre 2024
Amazon en France: une entreprise engagée pour l’économie, l’environnement et la société
En 2024, Amazon a contribué substantiellement à l’économie française, en accompagnant les TPE et PME, en créant des emplois et en investissant durablement dans l’Hexagone.
Amazon a consacré plus de 24 milliards d’euros dans ses activités françaises depuis 2010, dont plus de 4 milliards en 2023. Ce chiffre comprend à la fois la construction de nouvelles infrastructures et des dépenses de fonctionnement.
Grâce à ses investissements, Amazon est devenu le premier créateur net d’emplois en France depuis 2010, selon les données de l’Observatoire de l’Emploi et de l’Investissement en France. Amazon compte plus de 24 000 salariés en CDI répartis sur plus de 35 sites à travers le territoire à la fin de cette année.
En 2023, le chiffre d’affaires total d’Amazon en France a atteint environ 12 milliards d’euros et les prélèvements obligatoires liés aux activités d’Amazon en France se sont élevés à plus de 2 milliards d’euros, dont plus de 650 millions d’euros correspondent à des prélèvements directs (impôts sur les sociétés, cotisations patronales, impôts locaux, etc.). Au regard d’une étude publiée par le cabinet Deloitte, Amazon se classe ainsi parmi les 50 entreprises les plus contributives fiscalement en France.
Lors du sommet Choose France, Amazon a annoncé un plan d’investissements de plus de 1,2 milliard d’euros. « Ce nouvel investissement permettra de créer plus de 3 000 emplois et renforcera notre ancrage dans l’Hexagone, où nous avons créé 2 000 CDI en 2024 », ajoute Frédéric Duval, directeur général d’Amazon.fr.
A ces investissements s’ajoutent tous les outils et services mis à la disposition des PME, et notamment pour les accompagner dans leur croissance à l’international, ou encore la contribution de Prime Video au rayonnement culturel français.
Le détail de toutes les actions menées par Amazon dans le pays est à retrouver sur le blog d’Amazon.
About Amazon / 16 décembre 2024
Le programme de livraison de drone prend de la hauteur à Phoenix
Après des années de tests à travers les États-Unis, les drones d’Amazon délivrent maintenant de façon permanente dans la région métropolitaine de Phoenix, en Arizona.
Visualiser le reportage de CNBC
Ces drones permettent de délivrer des colis de petite taille, qui pourraient rentrer dans une boîte de chaussures, et pesant moins de 5 pounds.
La livraison ultra rapide par drone est disponible pour 10$. Les clients doivent également montrer la localisation exacte où le colis doit être livré.
Cette solution inventive de livraison, comme le dit David Carbon, vice président d’Amazon Air, vise deux objectifs : la sécurité, et la rapidité.
Il n’y a pas assez de monde sur terre pour délivrer tous les colis que les gens vont commander
David Carbon, vice président d’Amazon Air
Les drones MK30 ont reçu l’approbation de la FAA cet octobre. Le but affiché est d’étendre le programme de livraison par drone à d’autres villes américaines dès l’an prochain. L’objectif à atteindre est fixé à 5 millions de livraisons par drone par an.
A ce stade, Amazon a effectué quelques milliers de livraisons par drone. Google et Walmart développent des programmes équivalents aux États-Unis.
CNBC / 10 décembre 2024
Pour aller plus loin :
- Amazon réalise avec succès le premier vol d’essai de livraison par drone en Italie
L’avenir incertain des managers intermédiaires chez Amazon… et ailleurs ?
La note envoyée cet automne par Andy Jassy, le PDG d’Amazon, a fait les gros titres grâce à l’annonce du retour au présentiel intégral. Mais le message sur l’augmentation du ratio de contributeurs individuels par rapport aux managers signale peut-être un changement structurel de plus grande envergure.
Au fond, la question posée est celle-ci : quel est le bon équilibre entre travailleurs individuels et managers dans l’effectif global ?
« Nous avons développé nos équipes rapidement et considérablement », a déclaré un porte-parole d’Amazon, faisant écho au message de Jassy. Cette croissance, poursuit-il, a inévitablement conduit à l’ajout de nombreux managers. L’entreprise a fini par ajouter plus de couches qu’auparavant en raison de sa croissance et que le moment est venu de rapprocher la structure « de nos clients ».
En se basant sur les objectifs fixés par Andy Jassy, qui avance une augmentation du ratio de contributeurs individuels par rapport aux managers « d’au moins 15% d’ici à la fin du premier trimestre 2025, dans toutes les divisions », les analystes de Morgan Stanley ont suggéré qu’Amazon pourrait supprimer jusqu’à 14 000 postes de direction , les gains d’efficacité de l’entreprise représentant entre 2 et 4 milliards de dollars d’économies.
Jassy a souligné les « artefacts » de la croissance des effectifs, tels que les « réunions préalables aux réunions de décision », et a créé une « boîte aux lettres de la bureaucratie » pour que les employés puissent partager les processus qui ralentissent la prise de décision. Le but : éradiquer ces processus.
Ce n’est que le début
Selon Naeem Zafar, professeur spécialiste de l’entrepreneuriat et de la technologie à Berkeley, « Ce que vous avez vu avec Amazon n’est qu’un début ». Pour lui, la réduction des effectifs de la hiérarchie est une tendance plus large qui va se produire dans l’ensemble des entreprises américaines. « La nouvelle génération d’employés est différente et travaille différemment », a-t-il déclaré, citant l’utilisation croissante des outils de communication et une culture générale du travail qui privilégie la liberté et rechigne à la micro-gestion.
Auparavant, les managers étaient considérés comme « le ciment qui maintient l’unité des entreprises » et comme un élément clé pour traduire la stratégie en action. Mais aujourd’hui, a déclaré Zafar, « les outils basés sur l’IA peuvent analyser les données, attribuer des tâches et suivre les performances avec une efficacité sans précédent ». Il est donc inévitable que la question se pose : « Pourquoi payer un intermédiaire alors qu’une machine peut le faire mieux ? » a-t-il ajouté.
CNBC / 15 décembre 2024
AWS prévoit un investissement de 10 milliards de dollars dans l’Ohio
Cet investissement massif vise à faire accroître les infrastructures dédiées au cloud computing et à l’IA. Il s’appuie sur les 7,8 milliards de dollars déjà annoncés en 2023.
D’ici 2030, l’investissement prévu par AWS pour l’expansion des centres de données dans l’Ohio devrait dépasser les 23 milliards de dollars, soit l’un des plus gros engagements d’investissement privé jamais reçus par cet État.
L’IA générative entraîne une demande accrue d’infrastructures cloud avancées et de puissance de calcul. Ce déploiement d’infrastructures d’IA de pointe renforcera la position de l’Ohio en tant que pôle d’innovation.
Depuis 2010, Amazon revendique 35 milliards de dollars d’investissements dans l’Ohio, générant 31 milliards de dollars au PIB de l’État, et la création de 38 000 emplois à temps plein et à temps partiel, tout en soutenant 72 000 emplois indirects.
About Amazon / 16 décembre 2024
Pour aller plus loin :
- Amazon Web Services annonce un investissement de 1,2 milliard d’euros dans le cloud en Italie
- Andy Jassy assure que les investissements dans l’IA seront rentables
Le chiffre de la semaine
1 million de dollars
Amazon va faire un don de 1 million de dollars au fonds d’investiture de Donald Trump.
VITE DITS
- Frédéric Duval, directeur général d’Amazon France : « La France est un pays où il est plus difficile qu’ailleurs d’investir » ;
- Le Sénat américain critique Amazon à propos des blessures des employés en entrepôt ; l’entreprise déclare que le Sénat se “trompe sur les faits” ;
- Kara Hurst, la femme qui veut verdir Amazon
- Développeurs, adieu les boucles infinies de conception, codage, test et débogage… Amazon a la solution !